à la découverte de Kourion-1
Pour aller à Kourion, rien de plus facile : un bus attend les visiteurs juste devant les grilles du fort de Limassol, à 10h. En arrivant un peu plus tôt, on peut même prendre son petit déj. tranquillement, sur la terrasse d'un des nombreux cafés jouxtant le fort.
Une demi-heure après, ou 3/4 d'heure, je ne sais plus, le chauffeur nous dépose à l'entrée du site, en ayant bien soin de nous rappeller les horaires du retour. Sinon, on est bon pour rentrer en stop, ou passer la nuit sur place ; ce qui n'est pas sans charme, étant donné la majesté des lieux.
Les vestiges sont idéalement placés sur le plateau qui domine la mer méditerrannée. L'impression d'immensité en est renforcée. L'horizon est devant nous et la mer à nos pieds. Les grecs puis les romains ne se sont pas trompés en choisissant ce lieu stratégique, hors d'atteinte.
En montant progressivement, on atteint à droite le théâtre, à gauche diverses maisons ainsi qu'un ensemble constitué d'une basilique, de thermes et d'un forum.
Je me suis d'abord dirigée vers le théâtre, pour aperçevoir sa situation exceptionnelle.
La vue depuis les gradins est magnifique car le théâtre domine la mer. Pouvant accueillir jusqu'à 3500 places, il est aujourd'hui utilisé pour des représentations théâtrales ou des concerts, d'où une restauration un peu poussée à l'extrème. Mais il reste très agréable de s'asseoir sur une des marches et de contempler la vue ou d'écouter les commentaires des uns et des autres.
Comme il fait très chaud, je ne m'y attarde pas et me dirige vers une sorte de grand chapiteau blanc, qui abrite, d'après mon guide, la maison d'un patricien nommé Eustolios.
De chapiteau, il s'agit en fait, d'une structure en bois qui maintient une bâche très solide. Est-ce pour protéger les mosaïques du soleil ? Ou les touristes ? Toujours est-il que la visite se fait à l'ombre et pas en pleine cagnas. Et même le vent est de la partie, rendant l'air respirable sous ce gigantesque parasol.
